Après 6 mois sac au dos en Amérique du Sud (blog : "Dan en Amérique du Sud" !!!), je repars pour de nouvelles aventures, en Malaisie tout d'abord...
Je prends mes marques à Phonsavan... :-)
Publié le
par Dana
Devant le Craters Restaurant, un petit aperçu de ce qui m'attend à la Plaine des Jarres (cf note) !!! :-))
Samedi 15 mars 2025
Une nuit pas du tout réparatrice : réveillée à minuit, puis 02 h 00, puis 04 h 00 :-( Je me lève quelque peu fatiguée... et un peu énervée car le wifi fonctionne très mal :-( Heureusement, je n'ai pas encore payé mes nuitées et peux insister pour changer de chambre ! Du rez-de-chaussée, je me retrouve ainsi au 1er étage qui offre une vue plus dégagée sur les alentours ainsi que table et chaises plus confortables sur la grande terrasse... bien joué, Danette (la rue principale n'est qu'à 5 mn à pied !) :-) Je pars ensuite faire un tour pour me dégourdir les jambes, direction le marché nocturne (à 1 km) afin de repérer les lieux pour ce soir... Bizarre, mais sur place je ne vois rien qui suggère un marché et lirai plus tard sur internet "Fermé temporairement"... tant pis :-( J'achète mandarines et papaye à un camelot puis m'arrête au Ban Hao Restaurant pour déjeuner d'une bonne soupe de nouilles de riz comme je les aime, tout comme leur prix : 30 000 kip (1,30 €)... La traduction de sa carte via Google Lens m'amuse beaucoup (cf photo) :-)) Je découvre plus loin une bien modeste boulangerie (Tom et Jerry !) et y achète de quoi petit-déjeuner... Il y a dans ce quartier un peu excentré de Phonsavan de grands bâtiments qui abritent des banques et quelques belles demeures : mais quelle est cette étrange et élégante bâtisse immaculée, un centre pour les mariages ?!!! De retour au Sipanya, je m'accorde une bonne sieste... je l'ai bien méritée :-) 17 h 30 : Je ressors au coucher du soleil et vais vérifier si le marché nocturne s'est éveillé, mais non !!! Au grand carrefour proche, je décide de pousser un peu plus loin et fais bien car je découvre alors le marché couvert : tout autour règne une grande activité où l'on vend principalement fruits et légumes... Mais il fait nuit maintenant et il y a peu d'éclairage : je reviendrai :-) Avant de rentrer, je me laisse tenter par une glace Matcha (thé vert)... un délice pour 18 000 kip (0,75 €... on est bien loin des prix du Mac Do' !!!) :-) Sur ma route, un restaurant chinois propose sur sa carte des dim sum... miam : j'achète des raviolis aux légumes pour mon dîner qui s'avéreront excellents (50 000 kip soit 2,10 €) ! Il fait maintenant nuit noire, les ruelles sont obscures... mais Phonsavan n'est pas La Paz :-)) Il y a juste avant Sipanya un autre hébergement, Vanhchalern Guest House, dont le style me conviendrait mieux (il me fait penser à Tokman Inn, sur l'île de Langkawi en Malaisie, où je loge souvent !) : ne trouvant aucune information sur internet, j'irai me renseigner sur place... Juste en face, il y a un champ de gravats : de nombreuses maisons ont été démolies récemment... je vais me renseigner :-) Avant de regagner ma chambre, je m'arrête chez Lina afin d'avoir le compte-rendu de sa journée : elle a loué un scooter ce matin en ville, est allée visiter les trois sites les plus importants de la Plaine des Jarres et en est revenue enchantée (même si son scooter était un peu trop vieux !) :-)) Les prix des visites avec guide proposées par Sipanya GH étant un peu trop élevés pour mon budget et Lina s'en étant très bien passé au vu des explications sur le terrain, je décidé de faire la même chose et vais aussitôt réserver à la réception un scooter automatique pour demain : il sera à ma disposition à 08 h 00 pour 250 000 kip (10 €)... en route pour l'aventure :-))
Notes :
- "Le Laosest détenteur d’un triste record : il est le pays qui a été le plus bombardé au monde. Entre 1964 et 1973, pendant la guerre du Vietnam, les Américains y ont largué 270 millions de bombes. Soit un bombardement toutes les 8 minutes, sept jours sur sept, pendant neuf ans. Un tiers de ces bombes n’a pas explosé : depuis 1996, les autorités se sont engagées dans un vaste plan de déminage. Un travail colossal, il y en a pour un siècle."